Catherine et Vincent nous racontent leur expérience en mission humanitaire à Madagascar, en avril 2019 :
C’était un projet qui se mûrissait depuis un certain temps. Déjà investis dans des associations solidaires locales, nous avions depuis un moment le désir de participer à une mission humanitaire dans un pays étranger.
C’est donc avec plaisir que nous avons rejoint le groupe de l’association MISSION HUMANITAIRE, qui est parti à Madagascar début avril 2019.
Tout était découverte pour nous, le pays et les différents rôles à tenir dans le processus bien rodé des consultations. Chaque jour nous a donc apporté des connaissances nouvelles, en fonction du poste occupé.
Grâce à Denise, notre chef de mission, le groupe très hétérogène dans les âges et les horizons professionnels s’est très rapidement soudé. L’entraide a permis d’appréhender chaque poste avec sérénité puisqu’on savait qu’on pouvait être épaulé et qu’on pouvait questionner sans crainte. Le succès d’une mission doit sans doute beaucoup à la qualité du chef de mission. Encadrer, rassurer, organiser, expliquer, écouter, autant de choses que Denise a assuré avec brio pour nous tous pendant ces deux semaines.
Nous ne remercierons, également, jamais assez Élisabeth, pharmacienne de métier. Merci pour sa bienveillance lors de nos passages communs à la pharmacie.
Le poste de régulation s’est révélé le poste dans lequel on avait le plus de contact avec la population. Celui de l’animation favorisant surtout les échanges avec les enfants.
À chaque fois, que de sourires, d’échanges de regards qui étaient plus bavards que toutes les paroles. Nous espérons sincèrement que les patients qui nous exprimaient tant de gratitude ont bien mesuré combien ils nous ont enrichis de toute leur humanité.
C’était exactement ce que nous étions venus chercher dans cette mission : le don mais aussi la richesse des expériences humaines.
Tout ceci n’aurait pu se faire sans l’équipe locale de l’association MISSION HUMANITAIRE, sans Roselyne. Au-delà des personnes qui nous accompagnaient lors des consultations, nous voulons aussi exprimer toute notre gratitude. Pour celles qui ont œuvré dans l’ombre, parfois sans qu’on les croise, pour nous accompagner dans cette mission. Nous pensons aux personnes qui ont entretenu notre linge, la maison et à celles qui ont garni notre table chaque jour avec des plats cuisinés avec soin.
On pense avec nostalgie au plaisir des tablées du midi, à l’ombre des manguiers, lorsque l’heure du repas arrivait. À coup sûr, nous avions de bons plats à partager dans la plus belle des salles à manger.
Trouver un sens à son travail sur une durée de deux semaines nécessite de pouvoir inscrire son engagement dans une organisation locale pérenne. Il est également indispensable d’avoir quelques clefs de lecture pour comprendre la culture du pays. En particulier pour éviter le sentiment de frustration par rapport à l’efficacité de son action. Pour tous les éléments fournis, merci infiniment à Roselyne.
Grâce à elle, nous avons eu le sentiment d’avoir apporté une petite pierre à l’édifice. Cet édifice qu’elle construit sans relâche, par son travail et par sa capacité à fédérer les bonnes volontés autour d’elle.
Au cours d’une conversation, elle nous a parlé du poids de la culture, de la nécessité de l’éducation et du rôle de la “conscientisation”. Merci Roselyne, il y avait si longtemps que personne n’avait convoqué ce mot devant nous pour faire avancer les bonnes causes.
Nous sommes donc repartis de cette mission humanitaire avec la sensation d’avoir été utiles et surtout riches. Très riches d’une expérience humaine tant dans les rencontres avec la population que dans les échanges avec l’équipe locale. Sans oublier, bien entendu, la vie avec le groupe des volontaires.