On se pose souvent beaucoup de questions avant de s’engager dans une mission humanitaire. Est-ce que je vais être capable ? … est-ce que j’ai les compétences pour cela ? … Est-ce que mon aide sera utile aux populations ? …
Mais au fait … comment se passe le retour chez soi après une mission ? dans la vie de tous les jours …
Christine a participé à 4 missions humanitaires avec MH et a souhaité apporter son aide encore plus activement pour l’association et en faveur des populations que nous soutenons.
Elle nous raconte son retour à la vie de tous les jours, en rentrant de mission.
Se porter volontaire pour apporter son aide à une association humanitaire en période de Covid-19
La question en temps normal se pose déjà. Nous avons souvent entendu certains de nos amis nous dire : « mais pourquoi vous allez aider dans des pays à l’extérieur de nos frontières, alors qu’il y a beaucoup de besoins en France ? »
La solidarité et l’aide humanitaire n’ont pas de frontière. Nous pouvons tous aider notre voisin, nos proches et les personnes en difficulté que nous rencontrons en France. Et parallèlement, nous pouvons aussi apporter de l’aide à ceux qui ont besoin, à l’autre bout de la planète.
Il n’est pas nécessaire non plus de partir en mission humanitaire, pour apporter de l’aide aux populations défavorisées. Nous pouvons le faire depuis notre domicile en France, en soutenant les actions de l’OSI MISSION HUMANITAIRE.
Dans cette période mouvementée et inédite de Covid-19, la question reste pertinente. La fermeture des frontières ainsi que le confinement de la plupart des pays du monde, ont déjà commencé à engendrer une crise humanitaire sans précédent. En effet, beaucoup de populations pauvres que nous aidons habituellement par nos missions, souffrent. Elles se retrouvent seules face à une situation économique impossible à gérer.
L’aide humanitaire est nécessaire et permet de construire un futur, sur des bases plus équitables
Il est vrai que l’aide humanitaire, permet d’apporter un soutien actif aux populations défavorisées, démunies et isolées. Ces populations font l’objet d’une attention particulière de la part de MH depuis plus de 18 ans. Nos missions humanitaires permettent d’aider près de 25 000 personnes chaque année. Une aide pour accéder aux soins médicaux gratuits et aux consultations médicales, dans 5 pays, Cambodge, Bénin, Togo, Madagascar et Inde.
Partir en mission humanitaire permet de vivre une expérience humaine riche en découverte et en générosité. Cela permet également de rencontrer d’autres populations, d’autres cultures et des modes de vies différents.
Le retour à la maison, après une mission, permet de relativiser beaucoup de choses
« Quand on rentre de mission, on voit souvent la vie de façon différente », comme le mentionnent régulièrement les bénévoles à leur retour chez eux.
Cela permet souvent de relativiser certaines choses de la vie, revenir à l’essentiel et de moins stresser pour des détails.
Quand on rentre de mission, on prend conscience que d’avoir de l’eau potable à notre robinet à la maison, comme on veut et quand on veut, est une richesse inespérée. Quand on vient de quitter des populations, qui font chaque jour en 2020, des kilomètres chaque matin à pied, pour récupérer quelques litres d’eau pour la journée. Une eau qu’ils doivent faire bouillir pour la rendre potable.
A notre retour de mission, on prend conscience de ce que veut dire « l’accès aux soins » pour beaucoup de populations isolées.
L’aide humanitaire ne doit pas servir à faire des classements, pour savoir qui est plus pauvre et qui a besoin d’aide. Ces expériences humaines nous donnent l’occasion de partager, d’aider et de comprendre ce que l’on peut améliorer.
Dans une citation, Marc Aurèle (philosophe 121 – 180) avait dit : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre ».