Partager des valeurs communes au Bénin
De cette mission humanitaire au Bénin, je crois que c’est le terme humanitaire qui aura le plus marqué nos esprits. Pendant ces 12 jours qui ont été bien trop courts à mon goût, je n’aurai pu m’attendre à rencontrer autant de personnalités et de caractères différents chez des personnes animées pourtant des mêmes envies, des mêmes objectifs et partageant des valeurs communes.
Que ce soit au sein du groupe de bénévoles ou dans les familles vivant au cœur d’endroits les plus isolés, je ne peux compter le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont su donner d’eux même pour les autres, en étant surpris souvent de recevoir autant en retour.
Quant à la mission, je crois que nous avons tous réalisés qu’il n’y en avait pas qu’une. Il y a d’abord ce pour quoi nous étions venus : le recensement des orphelins, le recueil d’infos sociodémographiques et médicales, l’apport de médicaments à nos partenaires locaux… Mais notre travail n’aurait pas été complet si nous n’avions pas su tisser des liens de fraternité, si nous n’avions pas su rencontrer « l’autre », si nous n’avions pas su écouter, regarder, apprendre. Aujourd’hui cette mission continue surement encore un peu lorsque nous parlons autour de nous de la réalité d’un là-bas que peut-être ici on n’imaginait pas.
Enfin, je terminerai par la citation d’une phrase de notre cher Titi-Rambo qui résume bien cette envie de partage que nous avons tous ressentie à notre retour :
« Les missions humanitaires ça devrait être obligatoire! Au moins une fois dans sa vie! »