Bénévolat humanitaire à Madagascar, décembre 2012
Voilà déjà un mois que nous sommes rentrés de notre mission à Ambanja et il n’est pas simple de trouver les mots pour décrire l’intensité d’une telle expérience.
Tout d’abord il y a la rencontre avec le peuple malgache, un peuple qui m’a ému par sa gentillesse et son éternel sourire.
Rencontre aussi avec ma formidable équipe de co missionnaires, des gens ouverts, désireux de rencontre et de partage. Nous avons tout partagé les joies, les peines, les romans et les fous rires lors de parties de cartes endiablées.
Une équipe solidaire qui a été un vrai soutien pendant la mission. Sans oublier la chef de mission qui par sa bonne humeur et son écoute a contribué à cette sympathique ambiance.
Il y a aussi la complicité qui s’est rapidement installée avec nos partenaires locaux : le personnel chaleureux et toujours disponible de la maison, nos interprètes à l’hôpital et les médecins locaux.
Pour en revenir a la ville d’Ambanja, la pauvreté est effectivement très présente et je m’étais préparé a ressentir un choc en y arrivant.
Au lieu de ça, ce qui m’a frappé, c’est la richesse du lieu et de ces gens en dépit de la pauvreté.
La beauté des paysages, tout ce vert et ce soleil qui contrastait avec la grisaille que nous avions quitté à Paris, la bonne humeur et la générosité des malgaches, la saveur des mangues fraîches et des ananas, des poissons et du zébu savoureusement préparés par nos cuisinières autour d’un feu dans le jardin, l’odeur enivrante des gousses de vanille fraîche…
Le travail a l’hôpital a été agréable, en dépit de la forte chaleur compensée par une bonne ambiance et des ravitaillements d’eau fraîche. C’est impressionnant de voir le sourire de ces gens alors qu’ils patientent parfois depuis plusieurs heures, et de les entendre rire quand on s’essaye maladroitement à la langue malgache.
Il y aurait encore tant de choses à raconter sur ces 2 semaines de mission, sur les émotions, les couleurs, les saveurs, mais comme je l’ai dit, les mots me manquent pour exprimer toute la beauté de ce voyage.
Ce que je peux en dire c’est que je ressors de cette expérience grandie, plus que jamais heureuse d’exercer le métier d’infirmière, convaincue qu’aider l’autre est une des plus belles façons de se procurer du bonheur a soi même et je suis infiniment reconnaissante d’avoir vécu une si belle aventure.
Une aventure qui ne fait que commencer …