Marion est conseillère en économie sociale et familiale de profession. Elle souhaite nous donner son témoignage sur sa mission humanitaire réalisée en Novembre 2019 à Madagascar.
Retour sur quinze jours de mission.
En premier lieu, mon ressenti avant le départ. J’appréhendais le choc, pas spécialement culturel mais plus de modes de vie, de conditions de vie et la pauvreté à laquelle j’allais pouvoir être exposée. Également, j’avais aussi quelques aprioris sur le concept « maison MH », avec les « privilèges » que cela implique et je pensais dommageable de ne pas vivre 100% l’aventure en immersion complète dans le pays.
Avec le recul de la mission, je trouve que la prise en charge MH est vraiment bien et nécessaire au bon déroulé de nos journées. Ces journées sont longues et chargées en fatigue et en émotions. Sans cela, nous devrions faire un choix entre de l’énergie pour les journées en mission et l’intendance quotidienne. Apriori disparu ✔️
L’ambiance générale de ce groupe était top, nous étions unis lorsqu’il le fallait, pour agir en faveur de la population.
D’une façon générale, un grand merci à l’équipe locale pour leur disponibilité, leur temps et leur gentillesse.
Pour ce qui est de la mission en elle-même, j’ai été agréablement surprise de me sentir si utile alors que nous intervenions dans un domaine dans lequel je ne suis pas qualifiée.
Chaque poste est important, chaque personnalité est utile et donne vie au groupe.
Nous avons toujours été très bien reçu dans les villages dans lesquels nous avons agis. Tant de gentillesse, générosité, prévenance de la part des villageois ; « ceux qui en ont le moins en donne le plus » prend tout son sens.
L’action de MH dans ces villages est utile et permet d’impulser un peu de responsabilité chez les populations rencontrées. La prévention devrait peut-être prendre une place plus importante dans la mission, en parallèle des consultations médicales. Ceci afin de pouvoir agir en amont des problèmes de santé.
Je rentre en France la tête pleine de souvenirs et de moments gravés à jamais. Une expérience unique, et qui le reste au fils des missions je pense.
En conclusion, la seule question que je me pose en rentrant : repartir à Madagascar pour percevoir l’impact de nos actions et personnellement sentir une suite dans mon action ou aller donner de mon temps auprès d’autres populations ?