Mon stage longue durée au Cambodge
Suite à une première mission en Inde avec l’organisation sérieuse Mission Humanitaire (MH) durant l’été 2016, mon souhait de m’engager plus sérieusement dans ce domaine s’est concrétisé et ma volonté de repartir en mission s’est renouvelée.
Actuellement étudiant en licence de Droit et Science Politique à Lyon, je souhaitais, dans l’optique de poursuivre des études dans le domaine des enjeux humanitaire, réaliser un stage d’une plus longue durée.
Ma première expérience au sein l’organisation Mission Humanitaire a donc renforcé mon désir de partir à nouveau avec cette association. C’est alors qu’après une courte formation, un simple projet devenait réalité et, le 21 juillet 2017, je décollais pour Phnom Penh, au Cambodge.
Je fus très bien accueilli dès mon arrivée à l’aéroport et, après un court trajet en tuk-tuk à travers la capitale khmer, j’arrivais enfin à la Maison MH où j’allais résider durant un mois en compagnie d’une autre stagiaire déjà sur place et des volontaires de passage en mission.
Dès mon arrivée, nous sommes allés chercher les enfants à l’école comme serait le cas pratiquement chaque jour et, à ma grande surprise, ils étaient tous très impatient de me rencontrer.
Durant le mois qui s’en suivi, nous amenions les enfants de la maison de protection à l’école dès 6:30 du matin, pour ensuite prendre notre petit-déjeuner, préparé par Somali, à la maison de protection. Quelque fut le repas qu’elle préparait, ils étaient toujours excellents et nous nous régalions, notamment lorsque les volontaires en mission venaient diner avec nous. Nous étions alors libre jusqu’à 11h, heure à laquelle nous devions retourner chercher les enfants à l’école pour le déjeuner.
Le moment de la digestion était alors plutôt calme pour la plupart qui regardaient la télé avant de retourner à l’école aux alentours de 13h. Nous étions alors à nouveau libre jusqu’à 15h. Dès lors, nous ramenions les enfants à la maison de protection pour des activités, qu’il s’agisse de jeux de cartes de football, de chasse au trésor ou de la réalisation de courts métrages, nous essayions de varier au maximum les activités. Nous avons même pu les amener à la piscine non-loin et leur installer un panier de basket.
Quelque fut l’activité, les enfants démontraient toujours une curiosité et un enthousiasme que j’avais rarement pu voir auparavant. Aussi, tous les jours ne se ressemblaient pas, non seulement car les enfants sont plein de surprises mais aussi car le dimanche ils n’allaient pas à l’école. Nous en profitions alors pour leur organiser les activités un peu plus conséquentes telles qu’une balade en vélo au bord du Mékong, notamment avec l’aide de Mme. Theary, la responsable MH Cambodge.
Dès mon arrivée, Mme. Theary s’est occupée de nous, nous est venue en aide quand nous étions perdu le soir dans Phnom Penh et a toujours cherché à rendre notre stage agréable et diversifié. En effet, dès qu’elle pouvait, elle nous emmenait en mission, à la rencontre de représentants du Gouvernement ou encore en nous faisant participer à la planification préalable des missions médicales.
Outre le travail que nous fournissions pour MH, nous avions également des journées de repos (que nous ne prenions pas souvent car les enfants nous manquaient) qui nous permettaient de visiter le Cambodge, notamment les Temples d’Angkor et Siem Reap, ou encore de partir faire du shopping sur les marchés de Phnom Penh.
En définitive, cette expérience fut incroyable et largement au dessus de mes attentes. Je n’oublierai jamais la joie des enfants, leur aisance à interagir avec nous et les volontaires, la population khmer, les paysages et tous les membres de l’organisation MISSION HUMANITAIRE qui ont permis de rendre cette expérience exceptionnelle.
Hugo