Mission Pondichéry,
Ce fut intense, merveilleux, difficile, douloureux parfois. Riche en émotion.
J’ai fait des rencontres merveilleuses avec les personnes de l’association MISSION HUMANITAIRE ainsi qu’avec la population locale.
Ces personnes qui n’ont rien et pourtant tellement plus que nous. Leurs sourires éclairant les visages parfois marqués par le soleil, par la dureté de la vie. Ces gens qui trouvent le moyen de nous offrir le « tchai », une étoffe, des citrons, des fleurs alors qu’eux n’ont souvent pas de quoi manger. L’amour et la générosité de ces gens qui n’ont rien est incroyable…
Jouer à chat perché en plein soleil avec une trentaine d’enfants et sous près de 40°C, ça n’a pas de prix. Passer du temps avec les petites filles accueillies à la maison de protection de l’enfance « Maasila Home », ce fût si peu de temps et pourtant un attachement infini pour ces princesses.
Les adieux avec ces fillettes, avec les interprètes et les médecins furent déchirants. Et pourtant quelque chose me dit que je n’en ai pas fini avec l’Inde. Il reste tant à faire, mais aussi tant à découvrir… Et puis, les amitiés nouées au fil de ces jours sont des amitiés durables, ces gens sont dans mon cœur.
Le retour en France ? Tout est à mille lieux de ce que l’on a vécu. Il reste tant à faire que je n’ai qu’une envie : repartir avec l’association MISSION HUMANITAIRE.
Nous dormions en dortoir, nous mangions du riz à chaque repas, nous nous douchions à l’eau froide (quand nous avions de l’eau !), mais rien de tout cela n’avait d’importance devant le sourire des populations. Et lorsque vous rentrez, tout semble gris et morose. Merci à MISSION HUMANITAIRE de m’avoir donné la possibilité de découvrir cela.
Il faut du temps pour comprendre à nouveau les soucis des européens, en regard de ce que vit la population indienne. Mais même si ce voyage influe obligatoirement sur votre vie, vous finissez toujours par vous réadapter.
Une chose est sûre, je ne les oublierai jamais.