On ne fait pas un voyage, le voyage nous fait et nous défait. Il nous invente. (Nicolas Bouvier)
Il y a un mois je quittais le Cambodge et depuis pas un jour sans qu’un souvenir, une anecdote, un visage, un sourire…ne me reviennent en mémoire. Pas un jour sans une pensée pour ces « vacances » si particulières.
Pendant deux semaines j’ai pu découvrir un Cambodge hors des circuits touristiques et aller à la rencontre de Cambodgiens authentiques et attachants. Durant ce séjour nous avons pris le temps de nous arrêter, d’écouter, de parler, de sentir, de toucher, de soigner…de donner et de recevoir.
Une autre manière de voyager qui permet de passer du statut de spectateur à celui d’acteur et de devenir un témoin crédible de la réalité de ce pays. Une démarche qui peut motiver des personnes qui souhaitent un engagement humanitaire plus actif qu’un simple don.
J’ai pu constater qu’une belle cohésion pouvait naître de gens différents (horizons, âges, compétences…) qui ne se connaissaient pas et que ces différences pouvaient s’enrichir les unes des autres.
Mention spéciale à nos interprètes: dynamiques, attentifs, soucieux de donner une bonne image de leur pays et respectueux de la France, de sa culture et de sa langue. Des liens amicaux se sont rapidement tissés avec eux.
Rien n’aurait été possible sans le savoir faire, la préparation, l’organisation et le souci de sécurité de l’ONG.
Promis, je ferai mieux la prochaine fois…